Le spirituel aussi, c’est devenu un business.
Soyons honnêtes.
Aujourd’hui, on trouve de tout : des gens sincères qui avancent sur leur chemin, des charlatans qui surfent sur les modes, et beaucoup, beaucoup de confusion. Et c’est normal que ça embrouille. C’est même légitime de douter. Je doute moi-même tous les jours – mais de façon constructive.
Parce que quand on commence à "s’éveiller", il y a des étapes.
Au début, c’est la curiosité, la soif de comprendre. Ensuite vient l’acceptation, puis parfois, sans qu’on s’en rende compte, l’égo reprend la main.
Il te fait croire que toi, tu as compris, toi, tu es plus avancé.
Mais cette phase ne dure qu’un temps. Un jour, tu réalises que tu es juste une pièce du puzzle. Ni plus, ni moins. Et que ta place est essentielle, mais pas supérieure.
L’humilité, le vrai signe du chemin
Quand tu croises quelqu’un qui a vraiment cheminé… tu le ressens.
Pas besoin de mots compliqués ni de mise en scène : il y a une lumière dans les yeux, une paix dans le regard, même quand la vie l’a secoué dans tous les sens.
À l’inverse, il y a beaucoup de gens – sincères, mais encore en début de parcours – qui portent une énergie pas toujours très stable. Et c’est ok, on est tous humains, on avance tous à notre rythme. Mais la vraie spiritualité ne fait pas de bruit. Elle agit, elle inspire, elle ne cherche pas à convaincre.
Le problème, c’est l’extrapolation
Et là, je vais parler comme la cartésienne que je suis.
Il y a énormément de bêtises sur internet.
Des vidéos qui mélangent tout, des affirmations non vérifiées, des détournements de faits scientifiques… Et je comprends qu’à force, les gens rejettent en bloc tout ce qui sort du cadre. C’est un réflexe de protection.
Mais ce rejet total, c’est aussi un problème. Parce qu’on finit par tout mettre dans le même sac : le vrai, le faux, le pas encore prouvé. Et on ne peut plus avancer, on ne peut plus dialoguer.
Tout est dogme. Oui, même le rejet du dogme.
Ça, c’est la partie que peu de gens aiment entendre.
Mais il faut le dire :
le fait de ne pas croire est aussi un dogme.
La science aussi peut devenir un dogme.
Pas parce qu’elle est mauvaise – la science est un outil extraordinaire ! – mais parce qu’elle s’est parfois coupée de certaines dimensions, comme celle de la conscience.
Et pourtant, aujourd’hui, la conscience est étudiée sérieusement. Il y a des publications, des expériences reproductibles, des données. Mais tant qu’on ne l’intègre pas officiellement, tant qu’on la considère comme une "croyance", on bloque l’accès à des financements, à des recherches, à une vraie avancée collective.
Ce qu’il faut surveiller, ce n’est pas ce qu’on croit… c’est ce qu’on croit savoir
À partir du moment où tu es sûr de toi, sans espace pour le doute,
tu es dans un dogme.
Que tu sois scientifique, religieux, athée, spirituel ou sceptique.
La seule vraie question à se poser, c’est :
Est-ce que je suis encore capable de remettre en question ce que je pense savoir ?
Parce que c’est là que tout commence vraiment.
C’est là qu’on arrête d’opposer les mondes – science, spiritualité, rationnel, invisible – pour enfin les relier.
Et c’est exactement ce que j’essaie de faire ici.
Avec sincérité. Avec méthode. Et avec un grand sourire.
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