J’ai découvert la télépathie pour la première fois lors d’un stage consacré à la communication subtile avec le vivant.
Nous étions 12 participants, tous là pour expérimenter d’autres formes de perception, au-delà du mental.
Une rencontre marquante
Pour constituer les duos, nous avons tiré au sort un domino d’un jeu de mémoire. Deux personnes avec le même formaient une paire.
Je suis tombée avec Sarah, une jeune punk de 25 ans, à l’énergie brute et magnétique. Elle avait grandi au Vanuatu, vécu 5 ans dans un squat, puis vivait dans un camion depuis 5 autres années. Une vie déjà bien remplie.
Elle avait une coupe mulet, moitié jaune, moitié noire. On n’avait pas encore eu l’occasion d’échanger, mais son énergie m’attirait depuis le début du stage. Et elle m’a confié que la mienne l’avait aussi attirée. La connexion était évidente.
Le jeu télépathique
L’exercice était simple :
Chaque duo recevait une enveloppe contenant 5 cartes en double exemplaire.
Chacune avait un exemplaire de chaque carte.
L’une tirait une carte, la regardait, se concentrait.
L’autre devait deviner laquelle c’était.
La seule consigne : redevenir un enfant de 6 ans. Être dans le jeu, l’insouciance, et répondre sans réfléchir, avec la première idée qui venait.
Un score parfait et une révélation
Dès la première série, j’ai deviné 100 % des cartes que Sarah choisissait. Elle explosait de rire, sidérée.
De son côté, elle ne devinait qu’une partie de mes choix.
Alors, curieuses, nous avons analysé notre manière d’envoyer l’information :
Image mentale ?
Mot ?
Sensation ?
Nous avons testé plusieurs approches. Et le résultat a été clair :
Quand Sarah m’envoyait une image, je la recevais parfaitement. Et quand elle m’envoyait un mot, je le recevais aussi.
Mais de son côté, elle ne parvenait à deviner mes cartes que si je lui envoyais une image. Impossible pour elle de capter un mot.
Est-ce que cela voulait dire que j’étais un mauvais émetteur, ou qu’elle était un récepteur limité aux images ? On ne le saura jamais, mais c’est ce qui se passait.
Deux enfants surexcitées… jusqu’à l’accident !
Comme deux gamines qui découvrent un super pouvoir, nous sommes allées raconter tout ça à la formatrice.
Elle a accepté que l’on échange nos jeux de cartes avec d’autres groupes pour tester plus largement.
Résultat : toujours 100 % de réussite.
Notre excitation était palpable, même le chien du lieu l’a sentie…
Il s’est mis à tourner autour de nous, puis a fini par me sauter dessus en pleine euphorie.
Résultat : le nez explosé, et première fois de ma vie que je saigne du nez !
Il m’a littéralement séchée sur place… ça m’a calmée net. Comme si la nature me rappelait à l’ordre.
Envie d’en savoir plus
Cette expérience m’a profondément marquée. Elle a été suffisamment significative pour me donner envie d’explorer davantage.
J'ai pu expérimenter différentes choses depuis, toujours avec des résultats incroyables.
Un an plus tard, c’est avec cette même Sarah que j’ai vécu une autre expérience forte :
j’ai retrouvé son chat à distance. (Lien vers l'article).
Et la science dans tout ça ?
Après ce stage, ma curiosité m’a poussée à lire un ouvrage de Russell Targ, physicien ayant travaillé avec la NASA.
C’est là que j’ai découvert que la CIA étudiait la télépathie et la vision à distance depuis les années 70.
Ce que nous avons expérimenté de manière spontanée, avec légèreté et joie, avait donc fait l’objet de recherches scientifiques approfondies.
Dean Radin est certainement un des plus avancés dans le monde sur le sujet (de ce que j'ai pu voir à ce jour, mais je ne connais pas la totalité des études en cours).
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