Apprendre à se parler avec bienveillance et changer son mental

 

Si quelqu’un te parlait comme tu te parles à toi-même, combien de temps tu le supporterais ? Une journée ? Une heure ? Ou juste cinq minutes avant de lui dire d’aller voir ailleurs ?

Et pourtant, cette petite voix intérieure, celle qui commente tout ce que tu fais, tu la laisses t’accompagner 24h/24, 7j/7, sans jamais la remettre en question.

"Je suis nul."
"Ça sert à rien."
"Tout le monde va voir que je ne suis pas à la hauteur."

Mais si on te disait que ton dialogue intérieur est l’un des facteurs les plus puissants de ton bien-être, est-ce que tu commencerais à l’écouter différemment ?

Bonne nouvelle : on peut apprendre à se parler autrement, sans se mentir, sans forcer, mais avec bienveillance et intelligence.

Pourquoi notre cerveau adore nous saboter

Si notre cerveau était une personne, ce serait un vieux pessimiste qui voit tout en noir. Pas parce qu’il est méchant, mais parce qu’il est programmé pour détecter les dangers avant tout.

📌 Pourquoi notre mental est-il souvent négatif ?

  • Il a été éduqué dans la critique : on nous a appris à voir ce qui ne va pas plus que ce qui va bien.
  • Il préfère la zone de confort : se répéter "je n’y arriverai pas" évite de prendre des risques.
  • Il est conçu pour éviter l’échec : il préfère l’auto-sabotage à la possibilité d’un échec réel.

Exemple classique :

  • Pensée automatique : "Je suis nul en public."
  • Conséquence : Tu évites les situations où tu devrais parler devant des gens.
  • Résultat : Tu ne progresses jamais et confirmes ta croyance.

Ton cerveau confirme ce qu’il entend le plus souvent, même si c’est faux.

L’impact de notre dialogue intérieur sur nos émotions et nos actions

Tes pensées ne sont pas juste des mots dans ta tête. Elles influencent ton état émotionnel, ton niveau de motivation et même ton corps.

📌 Exemple de phrases qu’on se répète trop souvent :

  • "Je suis incapable." → Doutes constants, procrastination.
  • "Je vais échouer." → Résistance à l’action, auto-sabotage.
  • "Les autres sont meilleurs que moi." → Comparaison permanente, perte de confiance.

Et pourtant, l’inverse est vrai aussi :

  • "Je suis capable d’apprendre." → Plus de persévérance.
  • "Je mérite de réussir." → Plus d’assurance dans ses choix.
  • "Je suis en train de progresser." → Plus de motivation pour continuer.

Ce qu’on se répète devient notre réalité.

Comment transformer son dialogue intérieur sans tomber dans le bullshit positif

💡 Bonne nouvelle : Pas besoin de se répéter "Je suis extraordinaire" en boucle. Ce n’est pas une question de positivité forcée, mais d’entraînement mental.

1. Prendre conscience de ses pensées automatiques

📌 Pourquoi ?
Parce qu’on ne peut pas changer quelque chose dont on n’a pas conscience.

📌 Comment faire ?

  • Noter pendant une journée les pensées qui reviennent le plus souvent.
  • Observer les phrases qui sont les plus dures envers soi-même.
  • Se demander : "Est-ce que je parlerais ainsi à un ami ?"

Déjà, ça fait réfléchir sur ce qu’on s’inflige en silence.

2. Remplacer la critique par une phrase plus juste

📌 Pourquoi ?
Parce que dire "Tout est génial" alors que tout va mal, c’est juste du déni.

📌 Comment faire ?

  • Transformer "Je suis nul" en "Je suis en apprentissage".
  • Passer de "Je vais échouer" à "Je vais essayer et voir ce qui se passe".

Ce n’est pas mentir, c’est changer d’angle.

3. Pratiquer l’auto-encouragement (sans se sentir ridicule)

📌 Pourquoi ?
Parce que si tu attends que les autres t’encouragent, tu peux attendre longtemps.

📌 Comment faire ?

  • Se féliciter quand on fait un effort, même minime.
  • Se rappeler les réussites passées quand un doute arrive.
  • Remplacer "Ce n’est pas assez" par "C’est déjà un bon début".

L’auto-bienveillance, ce n’est pas de l’ego. C’est du respect envers soi-même.

4. Changer le ton de sa voix intérieure

📌 Pourquoi ?
Parce que le ton influence autant que les mots.

📌 Comment faire ?

  • Imaginer que sa voix intérieure parle avec bienveillance au lieu d’être dure.
  • Tester des phrases en changeant de ton : lesquelles motivent vraiment ?
  • Remplacer l’auto-critique brutale par une remarque constructive.

Parfois, ce n’est pas ce qu’on se dit qui fait mal, c’est la manière dont on se le dit.

Ce qui change quand on se parle avec bienveillance

🚀 Les bénéfices immédiats :
📌 Moins de stress et d’auto-sabotage.
📌 Plus de motivation et de confiance.
📌 Une meilleure capacité à rebondir après un échec.
📌 Une vision de soi plus équilibrée.

Se parler avec bienveillance, ce n’est pas se voiler la face. C’est se donner les moyens d’avancer sans se détruire en chemin.

Conclusion : Reprogrammer son mental pour en faire un allié

On vit avec soi-même toute notre vie. Autant apprendre à être son propre allié plutôt que son pire ennemi.

📌 À retenir :

  • Nos pensées influencent nos émotions et nos actions.
  • Le cerveau croit ce qu’on lui répète le plus souvent.
  • Transformer son dialogue intérieur passe par de petits ajustements quotidiens.

Plutôt que de se démolir, pourquoi ne pas se donner une chance d’évoluer avec bienveillance ?

Prochain article : "Harmoniser son énergie intérieure pour mieux vivre".

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