La vie moderne nous enferme dans un moule, un cadre rigide où chaque chose doit être optimisée, contrôlée, et justifiée par un but productif. On court après les obligations, le travail, les responsabilités, et quelque part en chemin, on a laissé de côté quelque chose d’essentiel : la joie.

Or, il ne faut pas grand-chose pour remettre du bonheur dans nos journées. Une chanson, une danse, un moment à soi, une activité qui nous fait vibrer. Pourtant, ces instants simples semblent être devenus des luxes. On nous apprend à être sérieux, à ne pas perdre de temps, à rester dans la norme, et surtout, à ne pas trop nous laisser emporter. Mais pourquoi ?

Si on enlève la joie et l’amour dans nos vies, qu’est-ce qui reste ? Des machines. Des êtres qui se lèvent, travaillent, dorment et recommencent. Mais ce n’est pas ça, le vivant. Le vivant, c’est le mouvement, l’émotion, la passion.

La passion : un moteur oublié

On parle souvent de passion comme de quelque chose d’exceptionnel, réservé aux artistes, aux grands rêveurs ou à ceux qui "ont de la chance". Mais en réalité, la passion est un droit fondamental, une nécessité. Ce n’est pas une distraction, c’est une énergie vitale qui nous traverse et nous connecte à nous-mêmes.

Quand on est passionné, on vibre. On ressent un amour inconditionnel : pour une activité, pour un moment, pour un ressenti. Cet amour, il nous fait avancer, il nous élève. Mais la société nous a appris à le mettre de côté, à le reléguer au rang de passe-temps, quelque chose à faire "si on a le temps".

Mais si on ne met pas de passion dans nos vies, alors pourquoi vit-on ?

Se réapproprier la joie, un acte de résistance

Il est temps d’arrêter d’attendre que la société nous donne la permission de vivre pleinement. C’est à nous de nous autoriser à remettre la joie au centre de tout.

Danser trois minutes dans la journée, jouer, créer, rire, prendre un instant pour quelque chose qui nous fait vibrer, ce n’est pas "perdre du temps". C’est retrouver du sens. C’est s’ancrer dans le vivant.

Alors pourquoi ne pas essayer ? Pourquoi ne pas s’autoriser, dès aujourd’hui, à remettre un peu plus de passion dans son quotidien ? Que ce soit par la danse, la musique, l’art, le sport, l’écriture, ou toute autre activité qui nous nourrit intérieurement.

La vraie liberté, elle est là. Dans cette capacité à retrouver la spontanéité, à choisir la joie même quand tout autour de nous semble l’éteindre.

Et si on osait, simplement, être vivants ?