Le lien entre l'entropie et les phénomènes PSI : une hypothèse sur l'élusivité

 

Pourquoi les phénomènes PSI sont-ils insaisissables ?

Depuis des décennies, les phénomènes PSI (télépathie, prémonition, psychokinése, perception extrasensorielle) fascinent et interrogent. Leur principal défi pour la science ? Leur insaisissabilité. Dès qu'on tente de les mesurer, ils semblent disparaître ou se comporter de manière erratique. Cette difficulté est appelée élusivité : un phénomène qui semble présent dans l'expérience humaine, mais qui se dérobe à l'analyse scientifique rigoureuse.

Cette caractéristique me rappelle étonnamment le problème de l'observateur en physique quantique : le simple fait de mesurer un système modifie son état. Cela m'a amenée à me poser une question : et si ces phénomènes étaient liés à un flux constant d'information dans l'univers ?

Hypothèse : Un mouvement perpétuel d'information

L'idée de base de mon hypothèse est simple : l'univers est traversé par un flux permanent d'information en perpétuelle fluctuation. Rien n'est statique, tout est en mouvement.

Si cette information est instable par nature, alors toute tentative de mesure sera toujours décalée par rapport à une précédente. Imaginez un curseur en mouvement constant : peu importe combien de fois vous essayez de le capturer, il ne sera jamais au même endroit. Chaque mesure ne serait qu'une photographie d'un instant donné, déjà différente la seconde d'après.

Si l'information qui sous-tend les phénomènes PSI est soumise à ce même principe, cela expliquerait pourquoi ils sont si difficiles à reproduire en laboratoire. Ce ne serait pas une question de hasard, mais plutôt d'un système dynamique où l'information se transforme continuellement.

Les interactions entre information, environnement et conscience

Si cette théorie tient la route, alors plusieurs paramètres pourraient influencer la captation de ces informations fluctuantes :

L'environnement physique : des facteurs comme la température, l'humidité ou même le champ magnétique terrestre pourraient moduler la manière dont l'information est transmise ou perçue.

L'état interne de l'observateur : les émotions, le niveau de concentration ou encore l'intention de la personne pourraient agir comme des filtres ou des amplificateurs. Un cerveau en cohérence (par la méditation, par exemple) capterait différemment ces flux d'information qu'un cerveau stressé ou distrait.

L'interaction entre ces deux facteurs : il ne s'agit pas seulement de mesurer des paramètres isolés, mais d'observer comment ils interagissent entre eux. L'information pourrait se comporter différemment en fonction de la synergie entre l'environnement et l'état de conscience de l'observateur.

Une approche expérimentale possible

Si mon hypothèse est juste, alors il faudrait repenser la manière dont nous étudions les phénomènes PSI. Plutôt que d'essayer d'obtenir des résultats fixes et reproductibles à 100%, nous pourrions adopter une approche différente :

  • Cartographier les conditions environnementales au moment des observations de phénomènes PSI (température, humidité, champs électromagnétiques...)
  • Mesurer l'état physiologique et émotionnel des participants (cohérence cardiaque, EEG, état de relaxation...)
  • Analyser les corrélations entre ces données et les observations PSI pour voir si des tendances émergent
  • Expérimenter différentes méthodes d'induction des phénomènes PSI, basées sur la modulation volontaire de ces paramètres

Cette difficulté à reproduire des expériences pourrait aussi expliquer pourquoi les travaux de Masaru Emoto ont été controversés. Son travail sur la cristallisation de l'eau en fonction des intentions humaines n'a pas été validé par la communauté scientifique car les résultats n'ont pas été reproduits de manière identique par tous. Pourtant, cela ne signifie pas que le phénomène n'existe pas. La science part du principe que n'importe qui doit réussir la même expérimentation pour que cela soit reconnu comme réel. Mais si l'information fluctue en permanence, alors cette exigence de reproductibilité rigide pourrait ne pas être adaptée à ce type de phénomènes.

Vers une nouvelle compréhension des phénomènes PSI ?

Cette hypothèse ouvre la porte à une vision dynamique des phénomènes PSI. Plutôt que de les considérer comme des événements aléatoires ou insaisissables, nous pourrions les voir comme des manifestations d'un flux d'information perpétuel, en interaction avec notre environnement et notre propre conscience.

Ce n'est qu'une réflexion en cours, mais elle pose une question intéressante : et si, au lieu de chercher des vérités fixes et absolues, nous commencions à explorer les mécanismes du changement et de l'interaction permanente entre l'observateur, l'information et l'univers ?

Vos retours et idées sont les bienvenus pour enrichir cette exploration !

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